Vous êtes décidé à vous constituer un patrimoine immobilier ou à faire des investissements dans l’immobilier locatif, alors cet article est fait pour vous. L’investissement immobilier est un moyen presque sûr d’obtenir des revenus réguliers grâce à la location de votre bien immobilier. Mais, cela coûte beaucoup d’argent et cet investissement ne doit pas être pris à la légère.
Plan de l'article
Définir votre capacité d’investissement
Le rendement de l’investissement dans l’immobilier est quelque chose d’assez sûr, mais vous n’êtes jamais à l’abri d’un coup du sort ou de la stagnation des prix des loyers. Ainsi, parmi les petits conseils, le plus important est de ne pas dépasser le taux de crédit de 33 %. Avec un taux d’endettement plus haut, investir dans la pierre devient risqué en cas de mauvais placement. Pour plus d’informations, rendez-vous sur https://www.dividom.com/combien-investir.
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Avec l’âge
Avec l’âge, votre capacité d’investissement peut augmenter ou diminuer. Par exemple, les dépenses de votre trentaine peuvent être plutôt d’investir pour la chambre d’enfants ou de voyager. Alors qu’à 50 ans, vous pouvez toujours voyager, mais les enfants sont déjà grands généralement.
Il y a trois phases distinctes pour investir et se construire un patrimoine immobilier. Vous devrez probablement emprunter de l’argent à la banque pour investir. Ce crédit doit dans l’idéal intervenir dans la première phase :
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- Phase de constitution
- Phase de jouissance
- Phase de transmission
La constitution étant la phase actuelle : définition des ressources et regroupement de l’argent afin de garantir le placement et son rendement sans dépasser le taux d’endettement conseillé.
Avec vos ressources
Évidemment, définir votre budget en euros et l’ensemble de vos ressources en euros fait aussi partie du processus de constitution. Pour le crédit, votre âge va aussi compter. Vous pouvez opter pour l’hypothèque sinon, mais en cas de scénario immobilier catastrophe, vous perdez votre bien et vous avez toujours de l’argent à rembourser.
Mais, pour ce genre de projet, il y a les euros de l’assurance-vie et du plan épargne retraite (PER). Constituer un patrimoine immobilier n’est pas facile et se prépare souvent des années à l’avance. Vous pouvez aussi demander un bilan patrimonial pour établir l’ensemble de vos ressources en biens et en euros.
Investir à petits pas
L’investissement immobilier est impressionnant et les montants d’argent sont exorbitants. Mais, pour autant, investir de petites sommes n’est pas impossible. Avec la pierre, vous pouvez choisir d’investir 500 € ou 50 000€ d’un coup. Cela dépend de vos revenus et de votre taux d’assurance. Vous pouvez trouver pour cela plein d’astuces sur ce site.
La société civile de placement immobilier
La SCPI est une société avec plusieurs partenaires qui peuvent être des membres de votre famille. Cette société d’investissement immobilier sera gérée par vous tous en communauté. Grâce à l’investissement de toute la famille, vous pouvez investir en immobilier par petites sommes.
Très pratique pour gérer les logements locatifs et la répartition des revenus, vous pouvez également vous associer avec des partenaires uniquement commerciaux. Vous constituez ainsi votre patrimoine immobilier à moindre coût. Cependant, soyez conscient que les revenus locatifs seront proportionnels à votre placement. Par conséquent, hors changement de taux du marché immobilier, il ne tient qu’à vous d’augmenter votre rendement locatif.
L’organisme de placement collectif immobilier
C’est ce que l’on appelle l’investissement participatif ou “papier pierre”. Cela vous permet d’avoir un patrimoine immobilier rentable et de vivre confortablement si vous investissez assez d’argent.
Un peu différent de la SCPI, l’OPCI vous aide par ailleurs à obtenir des revenus de vos immeubles en location grâce à un compte-titre ou bien via un contrat d’assurance-vie. Ainsi, votre part des revenus sera directement déposée sur cette assurance-vie pour vous garantir une vie rentable.
Vous avez le choix avec l’OPCI d’investir dans un fonds de placement immobilier qui vous rapportera de l’argent, mais sans pouvoir d’actionnaire. Alors que la seconde solution, la société de placement à prépondérance immobilière à capital variable vous donne ce pouvoir. Vous permettant ainsi d’influencer les décisions de l’OPCI.
Optimiser vos placements financiers existants pour investir plus
Vous souhaitez investir dans l’immobilier, mais vous n’avez pas assez d’argent pour le moment ? Difficile de monter un projet sans argent. Toutefois, il existe une solution efficace : optimiser vos placements financiers existants. Effectivement, les intérêts cumulés peuvent atteindre des montants considérables et vous permettre ainsi de réaliser votre rêve.
L’épargne salariale est généralement constituée du PEE (Plan d’Épargne Entreprise), qui rassemble les versements volontaires et obligatoires que l’employeur effectue sur le compte épargne de ses employés. Le PERCO (Plan d’Épargne Retraite Collectif) peut aussi être utilisé pour acquérir un bien immobilier.
Ces deux dispositifs permettent aux épargnants de bénéficier d’une fiscalité avantageuse tout en réalisant leur projet immobilier.
Le livret A reste à ce jour le placement financier sans risque privilégié par la plupart des Français avec son taux fixe à 0,50 %. Même si cela ne semble pas très élevé comme rendement potentiel au regard des performances boursières ou immobilières sur le long terme, cet instrument se révèle utile lorsqu’il s’agit de faire face aux imprévus. Il représente donc une belle opportunité d’économies régulières grâce aux petits dépôts qui s’accumulent rapidement.
L’assurance-vie est un placement financier qui peut vous aider à vous constituer des économies. Grâce aux intérêts que votre argent génère, il est possible de se créer une épargne conséquente et ainsi avoir les moyens d’investir dans l’immobilier. Les versements réguliers ou ciblés sont aussi disponibles pour répondre à vos besoins personnels.
Le CTO permet de gérer ses titres en direct sur les marchés financiers. Il offre davantage de flexibilité quant au choix du type d’instruments financiers, actions, obligations… Le capital placé n’est pas garanti mais les rendements peuvent être très intéressants. En fonction du niveau de risque souhaité par l’épargnant et selon sa capacité à supporter la volatilité des marchés boursiers, l’appétence pour cette solution peut varier.
En somme, optimiser ses placements existants est une stratégie efficace pour investir dans l’immobilier sans grandes difficultés, d’autant plus qu’il existe aujourd’hui plusieurs options possibles offrant divers avantages fiscaux. Toutefois, vous devez bien réfléchir au choix du produit adapté à votre profil et votre tempérament, car chaque produit a ses propres caractéristiques.
Évaluer les coûts liés à l’achat d’un bien immobilier pour éviter les surprises
Il faut se rappeler que le coût d’achat d’un bien immobilier ne se limite pas au prix affiché sur l’étiquette. Il existe une multitude de frais annexes qui viennent s’ajouter à cette somme, et il faut connaître les coûts associés à un achat immobilier car ils varient selon chaque département français : entre 5 et 6 % en moyenne pour un logement ancien, contre moins de 1 % pour un logement neuf.
La taxe foncière correspond quant à elle aux impôts locaux payables par le propriétaire annuellement. Elle doit être prise en compte lorsqu’on évalue ses charges courantes futures.
Le financement du prêt bancaire
S’il y a un élément clé qui peut changer la donne lorsque l’on investit dans l’immobilier, c’est bien la demande de crédit immobilier à un établissement bancaire. Les frais d’ouverture du dossier, les frais de garantie (hypothèque, cautionnement…) et l’assurance emprunteur sont autant de coûts liés au financement qui peuvent varier suivant votre profil financier.
Les taux d’intérêts facturés par les banques pour un prêt immobilier peuvent aussi avoir une incidence sur le montant total que vous payez. Assurez-vous donc de disposer des meilleures offres avant toute signature en faisant jouer la concurrence entre différents organismes.
L’entretien courant du bien
Il faut prendre en compte les coûts liés à l’entretien régulier du bien. Ce dernier peut inclure des travaux mineurs comme la réparation d’une fuite ou des interventions plus importantes telles que le remplacement complet d’un toit. Il faut ajouter les « frais annexes » associés à l’achat immobilier.
Il faut prévoir votre budget global prévisionnel. L’évaluation des coûts annexes doit être réalisée minutieusement pour éviter toute mauvaise surprise après acquisition.